Homme au masque de fer

L'Homme au masque de fer fait partie des prisonniers les plus fameux de l'histoire française. Le mystère entourant son existence, mais aussi les différents films et romans dont il a fait l'objet n'ont cessé d'exciter les imaginations.



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  • L'énigme de l'Homme au masque de fer est l'une des plus célèbres de l'histoire.... le prisonnier inconnu, toujours masqué d'un masque de velours noir (sic!... (source : runmovies)
  • L'Homme au masque de fer est un film de cape et d'épée fictif d'inspiration... un mystérieux prisonnier (le masque de fer) resta enfermé pendant trente ans... (source : fr.truveo)
  • L'Homme au masque de fer est un film à sensation avec des comédiens hors du ... Louis XIV et celui du mystérieux prisonnier qui porte le masque de fer.... (source : ciao)

L'Homme au masque de fer fait partie des prisonniers les plus fameux de l'histoire française. Le mystère entourant son existence, mais aussi les différents films et romans dont il a fait l'objet n'ont cessé d'exciter les imaginations.

Le point de départ de l'affaire est la mort, le 19 novembre 1703 à la Bastille, au terme d'une longue captivité, d'un prisonnier dont nul ne connaissait le nom ni le motif de l'incarcération. Il aurait été enterré sous le nom de Marchiali[1], quoique d'autres sources indiquent les noms de Marchioly, ou Marchialy. [2] Sur cette base, l'histoire a été énormément augmentée, la légende y a ajouté de forts détails, et la politique s'en est emparée, l'Homme au masque de fer devenant, sous la plume de Voltaire, un symbole de l'absolutisme monarchique.

Les faits historiques

«L'Homme au Masque de Fer.»
Gravure anonyme de 1789.
Selon l'affirmation contenue dans la légende de cette gravure — qui relève probablement de la propagande révolutionnaire — l'Homme au masque de fer ne serait autre que Louis de Bourbon, comte de Vermandois, fils illégitime de Louis XIV.
«L'Homme au Masque de Fer, ou plutôt son histoire, qui a si longtemps fixé les recherches d'une illimitété d'auteurs, vient de sortir enfin du ténébreux chaos où la discrétion barbare d'intermédiaires ministériels l'avaient plongé jusqu'désormais. Des papiers trouvés à la Bastille nous apprennent que cette expression n'a jamais appartenu qu'à Louis de Bourbon, comte de Vermandois, fils naturel de Louis XIV, né le 2 octobre 1667, qui fut condamné à un emprisonnement perpétuel pour avoir, à l'âge de 16 ans, donné un soufflet au Dauphin. Pour envelopper ses traits d'un voile impénétrable, on lui couvrit le visage d'un masque de fer dont la mentonnière et les ressorts d'acier lui permettaient néanmoins de prendre sa subsistance. C'est en 1683 qu'on place l'époque de sa détention. Ce malheureux Prince mourut à la Bastille en 1703 après une captivité de 20 ans dans différentes prisons. (Ceux qui voudront avoir des renseignements plus étendus sur cet objet pourront consulter un papier qui se vend Rue de Chartres N° 85. )»

Le 4 septembre 1687, en plein règne de Louis XIV, une gazette manuscrite, qui se lisait sous le manteau, informait ses lecteurs qu'un officier, M. de Saint-Mars, avait conduit «par ordre du roi» un prisonnier d'État au fort de l'île Sainte-Marguerite, en Provence. «Personne ne sait qui il est ; il y a défense de dire son nom et ordre de le tuer s'il l'avait prononcé ; ce dernier était enfermé dans une chaise à porteurs ayant un masque d'acier sur le visage, et tout ce qu'on a pu savoir de Saint-Mars était que ce prisonnier était depuis de longues années à Pignerol, et que les gens, que le public croient mort ne l'est pas.»

Par la suite, le 29 septembre 1698, une autre gazette annonçait que «M. de Saint-Mars, qui était gouverneur des îles de Saint-Honorat et de Sainte-Marguerite, est arrivé ici depuis quelques jours pour prendre possession du gouvernement de la Bastille, dont il a été pourvu par Sa Majesté.»

Le 3 octobre, la même gazette rajoutait que «M. de Saint-Mars a pris possession du gouvernement de la Bastille, où il a fait mettre un prisonnier qu'il avait avec lui, et il en a laissé un autre à Pierre-en-Cise, en passant à Lyon.»

La seconde mention qui ait été faite du prisonnier au masque de fer se trouve dans un petit livre anonyme : Mémoires secrètes pour servir à l'histoire de Perse (Amsterdam, 1745, in-12), qui n'est qu'une satire des intrigues politiques et galantes de la cour de Louis XIV, sous des noms persans. On y raconte une visite du régent à un prisonnier d'État masqué. Ce prisonnier, transféré de la citadelle d'Ormnus (îles Sainte-Marguerite) dans celle d'Ispahan (la Bastille), n'est autre que le comte de Vermandois, fils de Louis XIV et de Mlle de La Vallière, incarcéré pour avoir donné un soufflet au dauphin, et qu'on avait fait passer pour mort de la peste. «Le commandant de la citadelle d'Ormus, disent ces Mémoires, traitait son prisonnier avec le plus profond respect; il le servait lui-même et prenait les plats à la porte de l'appartement des mains des cuisiniers, dont aucun n'avait jamais vu le visage de Giafer (le comte de Vermandois). Le prince s'avisa un jour de graver son nom sur le dos d'une assiette avec la pointe d'un couteau. Un esclave, entre les mains de qui tomba cette assiette, crut faire sa cour en la portant au commandant, et se flatta d'en être récompensé; mais ce malheureux fut trompé dans son espérance, et on s'en défit sur-le-champ, afin d'ensevelir avec lui un secret d'une si grande importance. Giafer resta plusieurs années dans la citadelle d'Ormus. On ne la lui fit quitter, pour le transférer dans celle d'Is-pahan, que quand Cha-Abbas (Louis XIV), en reconnaissance de la fidélité du commandant, lui donna le gouvernement de celle d'Is-pahan qui vint à vaquer. On prenait la précaution, tout autant à Ormus qu'à Ispahan, de faire mettre un masque au prince quand, pour cause de maladie ou pour tout autre sujet, on était obligé de l'exposer à la vue. Plusieurs personnes dignes de foi ont affirmé avoir vu plus d'une fois ce prisonnier masqué, et ont rapporté qu'il tutoyait le gouverneur qui, au contraire, lui rendait des respects illimités.» (extrait de l'article le masque de fer dans le Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, tome 10, page 1304).

C'est Voltaire qui va lancer la légende en consacrant à l'«Homme au masque de fer» une partie du chapitre XXV du Siècle de Louis XIV publié en 1751. Affirmant que le personnage a été arrêté en 1661, année de la mort de Mazarin, il est le premier à mentionner le détail, propre à exciter l'imagination, du «masque dont la mentonnière avait des ressorts d'acier qui lui laissaient la liberté de manger avec le masque sur le visage» en ajoutant : «On avait ordre de le tuer s'il se découvrait.» Il affirme aussi que le prisonnier était traité avec des égards extraordinaires, qu'on faisait de la musique dans sa cellule et que : «Son plus grand goût était pour le linge d'une finesse extraordinaire et pour les dentelles.» En 1752, la réédition du Siècle de Louis XIV ajoute l'anecdote de l'assiette d'argent sur laquelle le prisonnier inscrit son nom et qu'il lance par la fenêtre de la prison ; retrouvée par un pêcheur illettré, ce dernier l'aurait rapportée au gouverneur qui lui aurait dit, après s'être assuré qu'il n'avait pu déchiffrer l'inscription : «Allez, vous êtes bien heureux de ne pas savoir lire.»

Trente-quatre ans de détention

Pour s'en tenir aux faits avérés, le 19 novembre 1703 est mort à la Bastille un prisonnier ainsi mentionné sur le registre d'écrou de la prison, tenu par le lieutenant Étienne du Junca (on respecte ici son orthographe assez personnelle)  :

«Du même jour, lundi 19 de Novembre 1703, ce prisonnier inconnu toujours masqué d'un masque de velours noir, que M. de Saint-Mars, gouverneur, avait amené avec lui, en venant des iles Sainte-Marguerite, qu'il gardait depuis longtemps, lequel s'étant trouvé légèrement mal en sortant de la messe, il est mort le jour d'hui sur les dix heures du soir [... ] et ce prisonnier inconnu gardé depuis si longtemps a été enterré le mardi à quatre heures de l'après-midi, 20 Novembre dans le cimetière Saint-Paul, notre paroisse ; sur le registre mortuaire on a donné un nom aussi inconnu que M. de Rosarges, major, et M. Reil, chirurgien, qui ont signé sur le registre.» avec cette adjonction en marge : «J'ai appris depuis qu'on l'avait appelé sur le registre M. de Marchiel, qu'on a payé 40 l. d'enterrement.» Le registre paroissial de Saint-Paul mentionne pour sa part : «Le 20, Marchioly [ou Marchialy] âgé de quarante-cinq ans à peu près, est décédé dans la Bastille, duquel le corps a été inhumé dans le cimetière de Saint-Paul sa paroisse, le 20 du présent, en présence de M. Rosage, majeur de la Bastille et de M. Reghle chirurgien majeur de la Bastille qui ont signé.»

En 1769, dans son Traité des différentes sortes de preuves qui servent à établir la vérité dans l'histoire, le Père Griffet (1698 — 1771) donnait les précisions suivantes.

«Le souvenir du prisonnier masqué s'était conservé parmi les officiers, soldats et domestiques de cette prison, et nombre de témoins oculaires l'avaient vu passer dans la cour pour se rendre à la messe. Dès qu'il fut mort, on avait brûlé le plus souvent tout ce qui était à son usage comme linge, habits, matelas, couvertures; on avait regratté et blanchi les murailles de sa chambre, changé les carreaux et fait disparaître les traces de son séjour, de peur qu'il n'eût caché quelques billets ou quelque marque qui eût fait connaître son nom.»

Le prisonnier était arrivé avec son geôlier, Bénigne Dauvergne de Saint-Mars, ancien mousquetaire et fidèle de Louvois, lorsque ce dernier devint gouverneur de la Bastille en 1698. Cela est confirmé par une autre entrée du registre d'écrou le 18 septembre 1698 :

«Du jeudi 18 de septembre à trois heures après-midi, monsieur de Saint-Mars, gouverneur du château de la Bastille, est arrivé pour sa première entrée venant de son Gouvernement des iles Sainte-Marguerite et Honnorat, ayant avec lui dans sa litière un ancien prisonnier qu'il avait à Pignerol, lequel il fait tenir toujours masqué, dont le nom ne se dit pas [... ] lequel prisonnier sera servi par M. de Rosargues, que M. le Gouverneur nourrira».

Prison du masque de fer sur l'île Sainte-Marguerite

Il en ressort que le prisonnier masqué avait suivi Saint-Mars lors de ses mutations successives : à l'île Sainte-Marguerite de Lérins (au large de Cannes), où il était arrivé le 30 avril 1687, et , jusque là, à Exilles, où il fut muté en 1681 ainsi qu'à la forteresse de Pignerol en Piémont, qu'il commanda de 1665 à 1681.

Lors de sa mutation à Exilles, Saint-Mars avait été accompagné de deux prisonniers : «Sa Majesté [... ] a trouvé bon de vous accorder le gouvernement d'Exilles […] où elle fera transporter ceux des prisonniers qui sont à votre garde, qu'elle croira assez de conséquence pour ne pas les mettre en d'autres mains que les vôtres» (lettre de Louvois à Saint-Mars du 12 mai 1681). «J'aurai en garde deux merles que j'ai ici, lesquels n'ont point d'autre nom que messieurs de la tour d'en bas» (Saint-Mars à d'Estrades, 25 juin 1681). Ces prisonniers étaient jugés suffisamment importants pour qu'on leur construise, à Exilles, une prison spéciale, aménagements qui retardèrent d'ailleurs de plusieurs mois le transfert.

L'un des deux prisonniers en question décède fin 1686 ou début 1687, juste avant que Saint-Mars soit transféré à Sainte-Marguerite. Le survivant arrive à Sainte-Marguerite le 30 avril 1687 dans une chaise à porteur hermétiquement close par une toile cirée. On lui fait aménager une prison spéciale, donnant sur la mer ainsi qu'à laquelle on n'accède qu'en franchissant trois portes successives.

Le prisonnier était arrivé à Pignerol le 24 août 1669. Dès le 19 juillet, Louvois avait rédigé à Saint-Mars à propos du prisonnier qu'il lui envoyait : «il est de la dernière importance qu'il soit gardé avec une grande sûreté et qu'il ne puisse donner de ses nouvelles en nulle manière et par lettre à qui que ce soit […] de faire en sorte que les jours qu'aura le lieu où il sera ne donne point sur des lieux qui puissent être abordés de personne et qu'il y ait assez de portes, fermées les unes sur les autres, pour que vos sentinelles ne puissent rien entendre. Il faudra que vous portiez vous même à ce misérable, une fois par jour, de quoi vivre toute la journée et que vous n'écoutiez jamais, sous quelque prétexte que ce puisse être, ce qu'il voudra vous dire, le menaçant toujours de le faire mourir s'il vous ouvre jamais la bouche pour vous parler d'autre chose que de ses obligations».

En 1691, quand Louvois meurt, son fils, Barbezieux, qui lui succède, écrivit à Saint-Mars pour confirmer ces instructions : «Quand vous aurez quelque chose à me mander du prisonnier qui est sous votre garde depuis vingt ans, je vous prie d'user des mêmes précautions que vous faisiez lorsque vous suiviez à M. de Louvois.»

L'Homme au masque de fer était-il réellement masqué ?

Le prisonnier a enflammé les imaginations. En réalité, rien ne sert à penser que le prisonnier était constamment masqué. Il semble plus probable qu'il n'a été astreint à porter un masque que pendant les transferts, pour éviter qu'un passant puisse le reconnaître. Des scientifiques ont d'autre part expliqué qu'il n'a pas pu porter ce masque constamment pour la bonne et simple raison qu'il aurait entraîné des maladies. Qui plus est il s'agissait d'un homme, par conséquent la repousse des poils aurait eu lieu dans de mauvaises conditions.

Encore le port d'un masque n'est-il véritablement avéré qu'en 1698, lors du transfert à la Bastille : il est mentionné dans le registre d'écrou (V. ci-dessus) mais aussi dans un récit (publié dans l'Année littéraire le 30 juin 1778) de l'étape de Saint-Mars dans son château de Palteau, faite par son petit-neveu :

«En 1698, rédigé M. de Palteau, M. de Saint-Mars passa du gouvernement des Isles Sainte-Marguerite à celui de la Bastille. En venant en prendre possession, il séjourna avec son prisonnier à sa terre de Palteau. L'homme au masque arriva dans une litière qui précédait celle de M. de Saint-Mars ; ils étoient accompagnés de plusieurs gens à cheval. Les païsans allèrent au-devant de leur seigneur ; M. de Saint-Mars mangea avec son prisonnier, qui avait le dos opposé aux croisées de la salle à manger qui donnent sur la cour ; les païsans que j'ai interrogés ne purent voir s'il mangeait avec son masque ; mais ils observèrent particulièrement quoique M. de Saint-Mars, qui était à table vis-à-vis de lui, avoit deux pistolets à côté de son assiette. Ils n'avaient pour les servir qu'un seul valet-de-chambre, qui allait chercher les plats qu'on lui apportait dans l'anti-chambre, fermant soigneusement sur lui la porte de la salle à manger. Quand le prisonnier traversait la cour, il avoit toujours son masque noir sur le visage ; les païsans remarquèrent qu'on lui voyait les dents et les lèvres, qu'il était grand et avait les cheveux blancs. M. de Saint-Mars coucha dans un lit qu'on lui avait dressé auprès de celui de l'homme au masque.»

Les interprétations

Des dizaines d'identifications ont été proposées depuis le XVIIe siècle (Francis Lacassin en a compté 48). Le Masque de fer était-il le frère jumeau de Louis XIV ? Le fils de Louis XIV et de Louise de La Vallière ? Un fils indésirable d'Anne d'Autriche ? Le duc de Beaufort, si on en croit le poète dramatique Lagrange-Chancel, qui avait lui-même été incarcéré aux îles de Lérins, dans une lettre qu'il écrivit à Fréron ? James de la Cloche, fils illégitime de Charles II d'Angleterre ? Ou alors Molière, comme le soutint l'érudit bordelais Anatole Loquin ? Le bel Henri II de Guise, prince de Joinville et frère de Marie de Lorraine dite «Mlle de Guise» ? Le mystère excita l'imagination des hommes, dont le romancier Alexandre Dumas.

Un frère jumeau de Louis XIV ?

La thèse de Voltaire, progressivement complétée et dévoilée, des éditions successives du Siècle de Louis XIV et de son Supplément (1751, 1752, 1753) à la Suite de l'Essai sur l'Histoire générale (1763) ainsi qu'aux Questions sur l'Encyclopédie (1770 et 1771) est que l'Homme au masque de fer aurait été un frère jumeau de Louis XIV et , pour ajouter toujours au piment de l'histoire, un frère aîné, que, pour une raison mal élucidée, Anne d'Autriche et Mazarin auraient écarté du trône et élevé dans un lieu secret jusqu'à ce qu'à la mort de Mazarin, Louis XIV découvre le pot-aux-roses et décide de prendre des précautions supplémentaires pour que l'affaire ne puisse être découverte.

D'autres affirment que le Masque de fer serait bien un jumeau mais né en second, et qui aurait été dissimulé pour éviter toute contestation sur le titulaire du trône.

À l'appui aussi de la thèse d'un jumeau de Louis XIV, l'examen attentif de la généalogie des rois de France fait apparaître de multiples naissances gémellaires, tant chez les Capétiens, que les Valois, les Bourbons et enfin les Orléans. Or, cette piste a été peu explorée. (Article «courrier des lecteurs» - revue Historia - octobre 1998, Yann Kermabon).

Selon d'autres hypothèses, le Masque de fer aurait été un fils bâtard d'Anne d'Autriche, né pour les uns du duc de Buckingham (Luchet), pour d'autres d'un moine du nom de Fiacre (avec une naissance en 1636), pour d'autres toujours du cardinal Mazarin (avec une naissance en 1644, soit longtemps après Louis XIV qui n'avait par conséquent aucune raison d'emprisonner l'intéressé).

Cette identification inspire Alexandre Dumas dans le Vicomte de Bragelonne (il fait cependant du Masque de fer un frère cadet de Louis XIV, né quelques heures après) et dans Les Jumeaux (drame inachevé, 1861), mais aussi Marcel Pagnol.

À noter que Louis XIV a bien eu un frère cadet, Monsieur, mais né deux ans après lui.

Nicolas Fouquet ?

Selon Pierre-Jacques Arrèse, reprenant une thèse de Paul Lacroix (1836), le Masque de fer ne serait autre que le surintendant Nicolas Fouquet, incarcéré à Pignerol en 1665.

Ce dernier est officiellement mort d'une attaque d'apoplexie à Pignerol à 65 ans le 23 mars 1680, vingt-trois ans avant le Masque de fer. Mais, selon les tenants de cette thèse, cette date serait fausse et le corps d'un co-détenu, Dauger, qui servait de valet à Fouquet (V. ci-dessous), aurait été donné pour celui du surintendant. Cette mise en scène aurait été organisée par Colbert et Louvois afin d'empêcher la libération de Fouquet, qui était sur le point d'obtenir sa grâce et dont ils redoutaient l'habileté et l'influence. Cela étant, si Fouquet avait survécu jusqu'en 1703, il aurait vécu 88 ans, ce qui est particulièrement vieux à l'époque et plus toujours pour un prisonnier. D'autre part des membres de la famille de Fouquet ont dit avoir assisté à sa mort, et jamais un membre de sa famille n'a mis sa mort en doute.

Le lieutenant-général de Bulonde ?

En 1890, un commandant, qui étudiait les campagnes de Catinat, confia au commandant Étienne Bazeries, expert en cryptanalyse pour l'armée française un ensemble de papiers chiffrés. Après trois années d'effort, le chiffre se révélant spécifiquement rebelle face aux techniques modernes de déchiffrement, Bazeries affirma avoir «cassé» le code et trouvé, dans une lettre de Louvois à Catinat datée du 24 août 1691, la clé de l'énigme du Masque de fer. Le chiffre en question est quelquefois nommé «Grand Chiffre de Louis XIV» ou, plus simplement, Grand Chiffre.

Selon lui, la missive se traduisait ainsi : «Je suppose qu'il n'est pas indispensable de vous dire avec quel déplaisir Sa Majesté a accueilli la nouvelle du refus catégorique du général Bulonde d'obéir à ses ordres ainsi qu'aux vôtres, en prenant sur lui de lever le siège de Coni. Sa Majesté connaît mieux que quiconque les conséquences de cet acte, et Elle se rend compte aussi de la gravité du préjudice que la perte de la place va occasionner à notre cause, une affaire manquée qui doit être réparée au cours de l'hiver. Sa Majesté vous mande d'arrêter immédiatement le général Bulonde et de le conduire à la forteresse de Pignerol pour y être écroué, gardé à vue la nuit, et autorisé à se promener sur les remparts le jour, le visage recouvert d'un 330 309». Bazeries conjectura que la séquence 330 309, qui ne se trouvait nulle part ailleurs dans les papiers de Catinat, signifiait «masque» et publia en 1893 un ouvrage détaillant son hypothèse.

Selon lui, le fameux prisonnier aurait par conséquent été Vivian Labbé, seigneur de Bulonde, lieutenant-général de l'armée française. Les faits rapportés sur Bulonde et son insubordination à Coni (en italien Cuneo) sont véridiques. Reste à savoir pourquoi chiffrer un tel ordre, tandis que Bulonde était coupable de désobéissance ? Pourquoi le garder au secret, tandis que le motif de son arrestation était idéalement légitime ? Des historiens démontrèrent au demeurant que Bulonde était toujours vivant en 1708, cinq ans après la mort du Masque de fer. Des experts militaires du chiffre remirent en cause les conjectures de Bazeries (V. Emile-Arthur Soudart et André Lange, Traité de cryptographie, 2e édition, 1935). Enfin, si c'est bien en 1691 que Bulonde a été emprisonné à Pignerol, cela fait longtemps que Saint-Mars et le masque de fer n'y étaient plus.

Henri II de Guise ?

Camille Bartoli (1977) identifie le masque de fer à Henri II de Guise, Don Juan, aventurier, qui n'hésitait pas devant un duel ou une expédition militaire et rivalisait avec le Roi Soleil par sa démesure et sa splendeur.

Molière ?

Dans son ouvrage Molière à Bordeaux vers 1647 et en 1656 avec des considérations nouvelles sur ses fins dernières à Paris en 1673... ou peut-être en 1703, l'écrivain Anatole Loquin pense que l'homme au masque de fer était en réalité Molière.

Le principal argument pour Anatole Loquin est que la première biographie concernant Molière date de 1705 soit deux ans après la mort du masque de fer. Il s'agit de La Vie de M. de Molière (1705) par Grimarest. Ainsi Louis XIV aurait attendu que Molière soit réellement mort en 1703 (et non en 1673) pour autoriser la publication d'une biographie de ce dernier. Mais cette révélation est peu probable, Molière a commencé à s'éteindre sur scène et le prisonnier est resté 34 ans dans sa prison !

D'Artagnan ?

Pour l'historien anglais Roger MacDonald (The Man in the Iron Mask, 2005) le masque de fer serait le mousquetaire d'Artagnan. Blessé à Maastricht en 1673, il aurait été envoyé à Pignerol, le masque de fer lui servant à ne pas être reconnu par les mousquetaires qui gardaient les prisons.

La preuve serait la qualité du livre "Mémoires de M. d'Artagnan" rédigé par Gatien de Courtilz de Sandras (1644-1712). Ce dernier a passé neuf ans à la bastille entre 1702 et 1711. Selon Roger MacDonald, d'Artagnan aurait lui-même inspiré ce livre ce qui prouverait qu'il était avec Gatien de Courtilz de Sandras à la Bastille.

Un amant de la reine ?

P. -M. Dijol a émis en 1978 la thèse suivante : Marie-Thérèse aurait eu une fille adultérine avec un esclave noir, le nain dahoméen Nabo. Cette fille serait la Mauresse de Moret, une bénédictine qui eut sur le tard la conviction d'être de sang royal, tant elle reçut pendant des années la visite de membres de la famille royale. Saint-Simon parle dans ses mémoires de la "Négresse de Moret", ne donne pas d'explication de ces royales visites ; certains ont émis l'hypothèse qu'on prêtait des dons de voyance à la Mauresse. Le nain Nabo a ensuite disparu de la cour royale. P. -M. Dijol en fait le masque de fer, mais cette hypothèse ne tient pas pour deux raisons : divers témoignages indiquent que le masque de fer était plutôt de grande taille, et aucun témoignage ne parle d'une peau de couleur noire.

Une piste anglaise ?

C'est la Princesse Palatine, belle-sœur de Louis XIV, qui, dans une lettre rédigée le 22 octobre 1711 à sa tante Sophie de Bavière, mais publiée uniquement en 1896, affirme : «Je viens d'apprendre quel était l'homme masqué qui est mort à la Bastille. S'il a porté un masque, ce n'était point par barbarie : c'était un mylord anglais qui avait été mêlé à l'affaire du duc de Berwick contre le roi Guillaume. Il est mort ainsi pour que ce roi ne pût jamais apprendre ce qu'il était devenu.»

La Princesse Palatine veut probablement se référer à la conspiration de Fenwick pour assassiner Guillaume III en 1696, car on ne connaît aucun complot impliquant le duc de Berwick contre ce monarque. L'hypothèse est peu vraiidentique mais il n'en fallut pas davantage pour laisser entrevoir à certains chercheurs une piste anglaise.

Barnes (1908) affirma que le Masque de fer était James de la Cloche, fils illégitime mais reconnu de Charles II d'Angleterre, qui aurait servi d'intermédiaire secret entre son père et la cour de France et que Louis XIV aurait fait emprisonner. D'autres ont évoqué un fils naturel de Cromwell ou encore le duc de Monmouth.

Le comte Ercole Mattioli (ou Antoine-Hercule Matthioli)  ?

À Madame de Pompadour, qui l'interrogeait sur les révélations de Voltaire, Louis XV répondit que le Masque de fer était «un ministre d'un prince d'Italie». Louis XVI, pour satisfaire la curiosité de Marie-Antoinette, avait, ne trouvant rien dans les papiers secrets, interrogé le plus âgé de ses ministres, Maurepas, qui lui avait fait la même réponse en précisant que le prince italien en question était le duc de Mantoue.

Cette indication a été à l'origine de la thèse identifiant le Masque de fer au comte Ercole Mattioli (ou Antoine-Hercule Matthioli), ancien Secrétaire d'État du duc de Mantoue Charles II. Le nom du prisonnier porté sur le registre d'écrou de la Bastille et sur le registre paroissial de Saint-Paul aurait par conséquent été exact, bien que un peu déformé. Cette thèse, devenue classique, a été défendue par Marius Topin et par l'historien Frantz Funck-Brentano.

Matthioli a effectivement été détenu à Pignerol sous la garde de Saint-Mars. Son incarcération résultait, au surplus, d'un ordre personnel de Louis XIV. En effet, circonvenu par l'abbé d'Estrades, ambassadeur de France à Venise, Matthioli avait persuadé le duc de Mantoue de vendre secrètement à la France la place-forte de Casal, à quinze lieues de Turin. L'affaire échoua au dernier moment devant l'hostilité des cours de Turin, Venise, Madrid et Vienne, qui avaient été prévenues par le même Matthioli. Le double jeu de ce dernier avait ridiculisé Louis XIV qui lui avait rédigé en personne, le 12 janvier 1678, pour le remercier de son entremise. L'abbé d'Estrades, qui avait été appelé ambassadeur à Turin, parvint à attirer Matthioli dans une maisonnette des environs où un commando dirigé par le capitaine Catinat l'enleva le 2 mai 1679 pour le conduire dans la forteresse voisine de Pignerol.

Le secrétaire d'État des Affaires étrangères, Pomponne, en donnant l'agrément de Louis XIV à l'opération, avait pris soin de préciser : «Il faudra que personne ne sache ce que cet homme sera devenu.» Il était en effet peu conforme aux usages diplomatiques de faire ainsi enlever et emprisonner un ministre d'un prince étranger. Cette raison pouvait rendre compte du secret sévère auquel fut astreint le prisonnier.

Pour tout autant, plusieurs éléments paraissent démentir cette identification :

Il semble par conséquent que le prisonnier mort à la Bastille en 1703 n'était pas Matthioli et que ce n'est que dans l'intention de brouiller les pistes que le nom de ce dernier (ou un nom proche) a été porté sur les registres.

Eustache Dauger

Eustache Dauger est arrêté près de Dunkerque en juillet 1669 et enfermé à Pignerol, au secret absolu. Saint-Mars avait songé à le donner comme valet à Lauzun, interné dans la forteresse de 1671 à 1681, mais s'était heurté au refus catégorique de Louvois. Ce dernier accepta néanmoins qu'il soit employé comme domestique de Nicolas Fouquet, après la mort d'un de ses deux valets, Champagne, mais en donnant cette consigne : «Vous devez vous abstenir de le mettre avec M. de Lauzun, ni avec qui que ce soit autre que M. Fouquet.» Par la suite, Louvois multiplia les précautions dans le même sens, allant jusqu'à écrire directement à Fouquet, le 23 novembre 1679, en lui promettant un assouplissement de son régime de détention si Fouquet lui indiquait : «Si l'appelé Eustache qu'on vous a donné pour vous servir n'a point parlé devant l'autre valet qui vous sert de ce à quoi il a été employé avant que d'être à Pignerol.»

À la mort de Fouquet, en 1680, Saint-Mars découvre qu'une galerie, creusée par Lauzun, a permis aux deux prisonniers de se rencontrer comme ils le voulaient sans que les gardes de la prison en sachent rien et qu'ainsi, il n'est pas envisageable d'assurer que Lauzun et Dauger n'ont pas été en contact. Louvois ordonne alors à Saint-Mars de faire croire à Lauzun que Dauger et l'autre valet de Fouquet, La Rivière, ont été libérés, mais de «les referm[er] tous deux dans une chambre où vous puissiez répondre à Sa Majesté qu'ils n'auront communication avec qui que ce soit, de vive voix ou par rédigé et que M. de Lauzun ne pourra point s'apercevoir qu'ils sont renfermés.»

Lauzun sera libéré le 22 avril 1681, mais Dauger et La Rivière — alors même que ce dernier n'était pas à Pignerol comme prisonnier mais comme domestique, y étant entré volontairement en 1667 — demeureront enfermés au secret absolu. Dans la correspondance entre Louvois et Saint-Mars, ils ne seront désignés que par la périphrase : «Messieurs de la tour d'en bas». La Rivière ne pouvait se voir reprocher qu'une chose : avoir appris les antécédents de Dauger, que Fouquet connaissait aussi. Lauzun les avait aussi appris, mais Louvois n'avait pas le moyen d'empêcher sa libération, que la Grande Mademoiselle avait obtenue de Louis XIV.

Dauger avait été arrêté près de Dunkerque en juillet 1679 sur la base d'une lettre de cachet dont Jean-Christian Petitfils a montré qu'elle était entachée de nombreuses irrégularités. Tout montre que son arrestation a été minutieusement organisée par Louvois, alors secrétaire d'État de son père, Michel Le Tellier.

On ne sait rien de ce Dauger. Dans la lettre qu'il envoie à Saint-Mars pour faire préparer son cachot à Pignerol, Louvois indique : «ce n'est qu'un valet». L'intéressé savait néenmoins lire dans la mesure où il fut autorisé à recevoir des ouvrages de piété. Par conséquent, si l'identification entre le Masque de fer et Dauger est désormais la d'une façon plus générale admise, les spéculations se sont portées sur l'identité véritable de Dauger et sur le secret qu'il détenait :

Les théories de Maurice Duvivier, Rupert Furneaux et Marie Madeleine Mast ont en commun le fait de considérer que Eustache Dauger (ou d'Oger ou Oger) de Cavoye et Eustache Dauger de Pignerol sont la même personne. Découvert par Maurice Duvivier, Eustache Dauger de Cavoye est le fils de François Dauger de Cavoye (mort en 1641) et de Marie de Sérignan. En 1659, il participe à l'Orgy de Roissy. En 1665, il tue un page et il est alors renié et déshérité par sa famille soit 4 ans avant l'arrivée de Eustache Dauger à Pignerol. Est-ce la même personne ? Officiellement Eustache Dauger de Cavoye est mort à la prison de Saint-Lazare en 1680 ce qui semble exclure cette hypothèse même si on peut remarquer que c'est en 1680 qu'Eustache Dauger de Pignerol est peut-être devenu le masque de fer (selon Mast il l'était depuis son arrestation à Dunkerque).

D'après la théorie de Jean-Christian Petitfils dans son ouvrage Le Masque de Fer, entre histoire et légende, ce dernier affirme qu'effectivement le masque de fer est bien Eustache Dauger, valet de son état et qu'il aurait été emprisonné parce qu'il aurait été au courant des transactions entre Louis XIV et Charles II d'Angleterre sur le fait que le roi d'Angleterre voulait redevenir catholique. Des négociations auraient été entreprises dans ce but. Eustache Dauger, avec son rôle de valet, était chargé de la transmission de la correspondance entre les deux Rois et aurait vu ce que contenait ces correspondances. Le roi l'ayant su, le fit arrêter et mettre au secret. L'idée du masque de fer serait du gouverneur de la prison M. de Saint-Mars car ayant perdu ses deux prisonniers les plus talentueux M. de Lauzun et M. Fouquet il chercha à se valoriser. Les deux prisonniers restant La Rivière et Dauger sont transférés à Exilles avec ordre de ne rien dire. La légende débute grâce à l'orgueil de M. de Saint-Mars dans ce qu'il nomme lui-même les contes jaunes. Le 3 octobre 1698 M. de Saint-Mars prend possession du gouvernement de la Bastille, où il a fait mettre un prisonnier qu'il avait avec lui, et il en a laissé un autre à Pierre-en-Cise, en passant à Lyon. Le masque de fer arrive par conséquent à la bastille et M. de Saint-Mars entretient la légende et cela jusqu'à la mort de son prisonnier le 19 novembre 1703.

Romans
  • Baron de Mouhy, Le Masque de fer, ou les Aventures admirables du père et du fils, 1746
  • Jean-Joseph Regnault-Warin, L'Homme au Masque de fer, 1804
  • Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, 1848-1850
  • Maurice Leblanc, L'Aiguille creuse, 1909 (brève allusion)
  • Arthur Bernède, L'Homme au Masque de fer, 1930
  • Jean d'Aillon, Le Dernier Secret de Richelieu, 1998
  • Hubert Monteilhet, Au Royaume des ombres, 2003
  • Jean-Paul Desprat, Le Secret des Bourbons, 1991
  • Juliette Benzoni, Le Prisonnier masqué (3e roman de la trilogie : «Secret d'État»), 1998

Poèmes

Pièces de théâtre

  • Victor Hugo, Les Jumeaux, drame inachevé, rédigé en 1839, publié posthume en 1933
  • Maurice Rostand, Le Masque de fer, pièce en 4 actes en vers, créée à Paris, théâtre Cora-Laparcerie, le 1er octobre 1923

Filmographie

Plusieurs films ont été basés sur l'histoire du Masque de fer, tous exploitant l'hypothèse d'un frère jumeau de Louis XIV et pour la majorité adaptés particulièrement librement du vicomte de Bragelonne :

Notes et références

  1. La légende du Masque de fer
  2. Le Masque de fer : le comte Ercole Matthioli ?

Bibliographie

  • Pierre-Jacques Arrèse, Le Masque de Fer. L'énigme enfin résolue, Paris, Laffont, 1970
  • Paul Gordeaux, Le Masque de fer, Paris, Editions J'ai lu, Genève Editions Minerva, 1970
  • Camille Bartoli, Henri II de Guise, L'homme au masque de fer — Sa vie et son secret, Éditions Tac Motifs, 1977
  • Jean-Denis Bergasse, Le Masque de fer - Louis XIV, Nouveau regard, fin d'énigmes?, Cessenon, 2008
  • Émile Burgaud et commandant Bazeries, Le Masque de fer, révélation de la correspondance chiffrée de Louis XIV, étude appuyée de documents inédits des archives du dépôt de la guerre, Paris, Firmin Didot, 1893
  • Maurice Duvivier, Le Masque de fer, Paris, Armand Colin, 1932
  • Frantz Funck-Brentano, L'Homme au masque de velours noir dit Le Masque de fer, Paris, 1894
  • Francis Lacassin, Passagers clandestins. 1, Paris, Union générale d'éditions, 1979
  • Paul Lacroix, L'Homme au masque de fer, Bruxelles, H. Dumont, 1836
  • John Laffin, Petit Code des codes secrets. Codes et chiffres, Dargaud S. A. éditeur, 1968, traduit et adapté par Roger Gheysens
  • Marie-Madeleine Mast, Le Masque de fer une solution révolutionnaire, Paris, Librairie Jules Tallandier, 1974
  • Georges Mongrédien, Le Masque de fer, Paris, Hachette, 1952
  • Marcel Pagnol, Le Masque de Fer, Éditions de Provence, 1965
  • Jean-Christian Petitfils, L'Homme au Masque de fer, Paris, Perrin, 1970
  • Émile-Arthur Soudart et André Lange, Traité de cryptographie, 2e édition, 1935
  • Madeleine Tiollais, Le Masque de Fer. Un autre regard sur l'énigme, Cheminements, 2003
  • Marius Topin, L'Homme au masque de fer, Paris, Didier, 1870

Liens externes

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