Calotte

La calotte est le couvre-chef caractéristique des étudiants universitaires catholique francophones en Belgique. Elle est en particulier portée par les étudiants des universités catholiques, mais également par certains étudiants d'universités non confessionnelles.

La calotte

Librement inspirée du talpack de grande tenue adopté par le corps des zouaves pontificaux dans les années 1860, la calotte est une toque cylindrique, dont le calot est de velours et la couronne d'astrakan. Le calot est de couleur lie-de-vin à Louvain, Louvain-la-Neuve, Bruxelles et Namur, blanc à Gand et vert à Liège. Sur l'avant de la couronne, on trouve un croisillon composé d'une bande aux couleurs nationales (noir, jaune, rouge) allant d'en haut à gauche (pour le porteur) jusqu'en bas à droite, et d'une bande aux couleurs de l'université où la calotte a été obtenue. Il s'agit habituellement des couleurs de la ville où siège l'université. Pour l'Université catholique de Louvain (UCL) et la Katholieke Universiteit Leuven (KULeuven), il s'agit cependant du bleu et du blanc, couleurs de l'Alma Mater (la Sainte-Vierge), patronne de ces universités. A l'intersection de ces deux bandes peut se trouver un insigne complémentaire. Les étudiants l'UCL et la KULeuven portent une bande papale (jaune et blanc) rappelant que l'université a été créée par une bulle du papæ (Martin V) en 1425. Les étudiants de Namur portent une couronne dorée, signe de fidélité à la monarchie. Une idée répandue veut que la couronne rappelle que les Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix ont été fondées par un arrêté royal, ce qui n'est pas le cas.

Histoire

   Les versions concernant l'introduction de la calotte comme signe différentif des étudiants catholiques sont multiples. L'origine de ces disparités est due à des manipulations plus ou moins volontaires de l'histoire, à des fins de propagande.

Il est établi que la toque d'étudiant a été choisie en 1895 au sein de la SGBEC comme couvre-chef des étudiants catholiques. Elle avait été imaginée, au début des années 1890, par Armand Thiéry étudiant, puis professeur, à Louvain. Il s'était inspiré du talpack de grande tenue des zouaves pontificaux pour symboliser l'idéal et l'engagement des jeunes universitaires catholiques. La toque fut diffusée beaucoup grâce au périodique estudiantin L'Escholier ainsi qu'à l'énergie de ses deux fondateurs, Thomas Braun et Edmond Carton de Wiart, étudiants en droit à Louvain. C'est ce dernier qui proposa de baptiser cette toque «calotte» en reprenant ironiquement le terme de "calotin" dont les libéraux (les "gueux") traitaient les étudiants catholiques. Au XIX^e siècle siècle, les agressions entre les deux groupes d'étudiants étaient légion.

La calotte est restée le signe différentif des étudiants catholiques. La fin des années 1960 aurait pu sonner la mort de la calotte pour les étudiants de l'UCL à cause des courants de pensée hérités de mai 68 et de la scission de l'UCL et de la KUL. Tombée en léthargie, ce sont les Ordres (corporations étudiantes) et quelques régionales qui firent office de conservatoire et qui permirent le renouveau de la calotte au début des années 1980.

Signification et Symbolique

   Témoin de l'appartenance à une catégorie sociale spécifique, la calotte a pu à travers les âges connaître une évolution ou tout au moins un glissement dans sa signification et sa symbolique. Quelles que soient les théories avancées sur ses origines, le port de la calotte est avant tout le signe d'une volonté de se démarquer et de s'affirmer comme individu s'inscrivant dans un groupe.
   En adoptant une coiffe «réglementaire», l'étudiant accepte d'être reconnu comme faisant partie d'un groupe défini.
   Au delà de cette appartenance, l'étudiant marquera ses particularités par le port d'insignes divers sur son couvre-chef. Ces divers insignes répondent à un code défini par les étudiants eux-même et sujet à modification.

Ce code est particulièrement récent dans l'histoire de la calotte. Il ne date que de la renaissance du couvre-chef dans les années 1980. Les bandes facultaires apparaissent en même temps que les insignes de la partie personnelle qui ne sont que des emprunts à la faluche.

L'idée même d'organiser une assemblée sanctionnant le port de la calotte (corona) est une invention de toute pièce qui marque bien la transformation d'un couvre chef respectant les traditions et ouvert à l'ensemble des étudiants vers un couvre-chef de guindaille seulement. Ainsi la calotte est-elle actuellement portée exclusivement à l'intérieur d'associations folkloriques "guindaillantes", tandis qu'il n'y a pas si longtemps, on achetait simplement sa calotte chez un chapelier et on la portait sans avoir aucun compte à rendre à quiconque.

Ordre de la Calotte

L'Ordre de la Calotte été fondé dans les années 1920 au sein de la SGBEC. On a longtemps confondu la date de fondation de la SGBEC et celle de l'Ordre, mais il est certain que l'Ordre de la Calotte n'existe pas avant la première guerre mondiale. Il a disparu en 1953 avec la faillite de la SGBEC.

En 1965, des membres de l'Ordre de François VIllon de Montcorbier, ont relancé un Ordre Souverain de la Calotte. Cette association, définie par ses statuts initiaux comme un ordre simplement méritoire, se compose actuellement d'un comité d'un directoire et d'un conseil et manifeste la volonté de rassembler l'ensemble des calotins de Belgique. Il ne prétend pas régir le port de la calotte, mais récompenser les étudiants qui se sont distingués dans la défense du couvre-chef et de ses traditions - si tant est qu'elles soient identifiables.

Bandes et insignes facultaires

   À l'arrière de la calotte, sur la couronne, se trouve un bande de tissu dite "Bande facultaire". Ces bandes correspondent en fait à une représentation des études faites par le porteur de la calotte. À chaque type d'étude, correspond une association entre une bande d'une certaine couleur et d'un certain type de matière (velours, satin ou gros grain) et un insigne. Pour certaines études, la bande peut comporter plusieurs insignes : un insigne facultaire, et en dessous un insigne de spécialité (par exemple, un étudiant Ingénieur civil en électromécanique aura à l'arrière de sa calotte un bande facultaire de couleur bleu roi, type de tissu gros grain, avec comme insigne facultaire un marteau et une pioche entrecroisés sur un compas, et juste en dessous, l'insigne de sa spécialité, un éclair et un boulon). Au cas où l'étudiant change d'étude, il ajoute à droite de la première bande, la bande correspondant à ces nouvelles études. S'il a abandonné les premières au profit des secondes, alors la seconde bande facultaire recouvrira de 2/3 par la droite l'ancienne bande facultaire. S'il avait fini ses premières études (ou qu'il effectue plusieurs études simultanément), alors il place la nouvelle bande à côté de l'ancienne (toujours à droite).

   Voici un tableau reprenant les différentes bandes facultaires :

Études	Couleur et matière	Insigne (s)
Agronomie	Vert clair, gros grain	Charrue (alambic et fourquet pour brasserie)
Arts et diffusion	Blanc et noir	Pas d'insigne
Assistant social	Rose, velours	Nœud de magicien
Beaux-Arts	Bleu satin	Palette de peintre
Crimino	Lie de vin, gros grain	Balance avec glaive
Dentisterie	Lie de vin, velours	Caducée de médecine
Droit	Lie de vin, gros grain	Balance
École normale	Bleu clair, satin	Caducée de psycho-pédagogie
Éducation physique	Rouge vif, gros grain	Anneaux olympiques
Infirmerie	Rose velours	Lampe d'apothicaire
Informatique (Maîtrise)	Vert, gros grain	@
Ingénieur arts et métiers (Ing. Industriel)	Mauve avec bords noirs, gros grain	Bobine, éclairs, compas et marteau en argent (insignes de spécialité : voir Ing. civil)
Ingénieurs de gestion	Orange, gros grain	Caducée de commerce
Kinésithérapie	Rouge vif, gros grain	Anneaux olympiques
Médecine	Rouge vif, velours	Caducée médecine
Pharmacie	Vert foncé, velours	Caducée pharmacie
Philosophie et lettres    Archéologie    Classique    Germanique    Histoire    Orientalisme    Romane	Gris, gros grain	Soleil    Pic et plume    Athéna casquée    Aigle américain    Périclès    Lampe à pétrole    Plume
Philosophie	Blanc, gros grain	Athéna casquée
Psychologie	Bleu clair, satin	Caducée de psycho-pédagogie
Sciences    Biologie    Géographie    Géologie    Mathématiques    Physique    Chimie	Mauve clair, gros grain Mauve foncé, velours	Pas d'insigne facultaire    Symboles sexuels    Globe terrestre    Pioches entrecroisées    Flambeaux entrecroisés    Bobine    Cornue
Sciences appliquées (Ing. civil)    Architecture    Chimie    Électricité    Électromécanique    Génie civil    Informatique    Matériaux    Mathématiques appliquées    Mécanique	Bleu roi, gros grain	Marteau et pioche entrecroisés sur un compas    Équerre    Cornue    Éclair (ou résistance)    Éclair + boulon    Équerre et marteau    @ (ou puce électronique)    Microscope    Flambeaux entrecroisés    Boulon (ou clé anglaise)
Sciences économiques	Jaune, gros grain (à Louvain-la-Neuve) Orange, gros grain (ailleurs)	Couronne de lauriers (Louvain-la-Neuve) Caducée de commerce (ailleurs)
Théologie	Blanc, gros grain	Calice
Vétérinaire	Bleu, velours	Tête de cheval (ou caducée de vétérinaire)

Insignes des calottes neo-louvanistes

Tout autour de la calotte (sur la couronne) se trouvent une série d'insignes. Ceux-ci, positionnés par le porteur ou décerné au porteur, ont chacun une signification spécifique (par exemple, une chauve-souris signifiant "nuit blanche pour motif estudiantin"). La majorité de ces insignes et de leur signification sont empruntés au code de la faluche, couvre chef des étudiants français.

Des insignes particulièrement spécifiques et remarquables au premier coup d'œil sur une calotte sont les étoiles. Localisées à l'avant droit (pour le porteur) de la calotte, les étoiles sont de deux couleurs : soit d'or, soit d'argent. Elles retracent le parcours de l'étudiant. Une étoile dorée correspond à une première inscription à une année d'étude. Attention, il ne peut y en avoir qu'une seule par an. Certains étudiants avaient en effet la pratique de s'inscrire à plusieurs études successivement sur une année et de disposer plusieurs étoiles dorées à la suite les unes des autres. Seuls les étudiants faisant plusieurs études simultanémement ont le droit de porter plusieurs étoiles pour une année. Elles sont alors positionnées les unes au dessus des autres. Sinon, en règle générale, on dira plutôt qu'une étoile correspond à un minerval payé. Lors d'une seconde inscription à la même année que la précédente (quand on redébute un an par exemple), l'étoile est argentée. Au cas où l'étudiant change d'études, alors son inscription étant une première dans ce type d'études, l'étoile sera dorée. Mais pour ne pas les confondre avec une étoile dorée suivant une autre étoile et signifiant alors une première inscription dans une autre année du même type d'études, on place sous cette étoile un morceau de bande facultaire correspondant aux nouvelles études. Lorsque l'étudiant obtient le diplôme final, il place une palme dorée derrière sa dernière étoile. En bref, pour un parcours sans embûche dans un type d'étude, on trouvera sur sa calotte une rangée d'étoile dorée suivie d'une palme. Les étoiles se placent chronologiquement en partant de l'avant droit et en allant vers l'arrière.

À l'avant gauche (toujours pour le porteur) de la calotte se trouvent des inscriptions. Dans un premier temps, sur le dessus, le nom de l'université ou école où l'étudiant est inscrit : UCL, FUNDP, etc. Cela ne correspond par conséquent pas au site de passage de la calotte, mais bien à l'inscription aux études du porteur (exemple fréquemment rencontré à Louvain-la-Neuve où cohabitent université et écoles, un étudiant de l'école normale ne pourra pas apposer les lettres'UCL'sur son coffre-chef à moins d'avoir été inscrit au moins une fois à l'UCL). En dessous, l'étudiant place les lettres correspondant à l'autorité lui ayant décernée la calotte (par exemple, CI pour Cercle Industriel à Louvain-la-Neuve, ou'LUX'pour la régionale des étudiants de la province de Luxembourg'La LUX'). En rapport avec les lettres du cercle ou de la régionale, se trouve à l'arrière de la calotte, un nombre décrivant l'année pendant laquelle la calotte fut passée. Ces années sont comptées en années civiles et comparé à l'année de création de la calotte en 1895 (donc'109'pour un passage de calotte en 2004 par exemple). Il est une coutume assez récente (encore interdite à certain lieu tel que Namur) de pouvoir passer "Ses lettres". Il s'agit de repasser les épreuves pour être calotté dans un autre cercle ou régionale. Les nouvelles lettres ainsi acquisent se placeront sous les autres (ou à côté).

Enfin, le reste de la couronne comporte les insignes officiels, reçus ou décernés. Une partie de la couronne (généralement arrière gauche pour le porteur) est désignée "partie personnelle", dans laquelle l'étudiant placera des pin's, insignes, etc. offert par d'autres étudiants ainsi qu'à caractère plus personnel (par exemple, un pin's d'Orval offert par un Gaumais, etc. ). Certains insignes décrivent une fonction que l'étudiant avait dans un comité durant une année. Ces insignes se placent au-dessus de l'étoile correspondant à l'année de fonction. D'autres insignes décernés, plus spécifiques se portent dans "le jardin secret" (au sein de la calotte).

Voici un tableau reprennant presque l'ensemble des insignes et leur signification (la signification des insignes et couleurs provient en grande partie du Code de la Faluche, auquel s'est ajouté le folklore estudiantin propre à nos régions)  :

Insigne	Signification
Abeille	Labeur pour une régionale, un cercle ou un ordre (décerné par le président ou le grand-maître). Dans le cas où il ne s'agit pas de l'endroit de passage de la calotte, l'abeille sera positionnée sur un fond aux couleurs du cercle, de la régionale ou de l'ordre.
Ancre	Amour de la navigation
Appareil photo	Photographe
Bacchus	Dignité dans l'ivresse (argenté, à l'arrière de la calotte et décerné par un président ou un grand-maître). Aussi (doré et en rapport avec une étoile)  : roi des bleus – reine des bleuettes (sur fond bleu), roi des rois – reine des reines (sur fond jaune avec couronne), roi des vieux – reines des vieilles (sur fond rouge avec couronne) ; dans le cas d'un Bacchus argenté, c'est un vice-roi.
Blason de Belgique	Patriote
Bouffon	Scurra (fct)
Bourse	Trésorier (fct)
Bouteille de vin	Amour du vin
Bouteille de Champagne	Coma éthylique prouvé
Canard	Chiant (e) /Emmerd (eur/euse)
Carotte	Surpris en train de faire l'amour (décerné, jardin secret)
Cartes à jouer	joueur (ou OCSE)
Casque romain	Humanités latines
Cerf	Ardeur sexuelle (décerné)
Chaînette argentée (placée sur le bord du calot)	Fiancé (e)
Chaînette dorée (placée sur le bord du calot)	Marié (e)
Chauve-souris	Nuit blanche pour motif estudiantin
Chope	Responsable bar (fct)  ; Amour de la bière
Chouette	Noctambule (décerné)
Ciseaux	Tondu (e) (lames inclinées vers le haut)  ; Rasé (e) (lames inclinées vers le bas)  ; Les deux (horizontaux)
Clés	Trésorier (fct)
Clé de Sol	Membre de la Chorale de la calotte
Cochon	Baptisé (e) (à l'envers) ; Non-baptisé (e) (à l'endroit)  ; se porte au dessus de l'étoile correspondante
Coq	Wallon
Cor de chasse	Grand chasseur de "minettes" devant l'Éternel (décerné)
Couronne	Président ou Grand-Maître (dorée sur fond aux couleurs facultaires pour un cercle, de la régionale pour une régionale, de l'ordre pour l'ordre)  ; Vice-président (argentée)
Crabe	Lenteur dans les études (décerné)
Croix scout	Scout
Dauphin	Amour de la nature
Dé	Joueur (ou KAJ)
Dromadaire	Cœur à prendre (à l'endroit)  ; Cœur pris (à l'envers)
Écureuil	Trésorier (fct)
Éléphant	Humour lourd (sur fond rose pour le membre du SOS)
Épée	Fin baiseur (décerné par une personne compétente, se porte la pointe vers le haut)
Épi de blé	Radin (décerné)
Épi de blé et faucille	Chanceux aux examens
Fer à cheval	Chanceux ou superstitieux
Feuille de vigne	Perte de la virginité masculine (jardin secret)
Flèche	Éjaculateur précoce (décerné)
Fleurs de Lys	Royaliste ou mouvement scout
Girafe	Grand gueule (décerné)
Grenouille	Comitard (fct)
Koala	S'endort souvent en Corona
Lampe à pétrole	Humanités greco-latine
Lion	Patriote (peut se trouve sur un ruban aux couleurs nationales sable-or-gueules)
Locomotive	Humour déplacé (décerné)
Lyre	Musicien, amour de la musique, poésie ou danse
Mains serrées	Symbole d'amitié (décerné)
Navet	Surpris en train de pratiquer la sodomie (jardin secret)
Nounours	Grand dormeur
Palette vernie	Amour de la peinture
Pendu	Marié (e)
Perroquet	Pinailleur
Pigeon	Grand voyageur
Plume	Secrétaire (fct) ou amour de la littérature
Poignard	Censeur (fct)
Poule	Fille chaude (à l'endroit)  ; Fille prude (à l'envers)
Presse d'imprimeur	Responsable d'un journal estudiantin (fct)
Rose	Perte de la virginité féminine (jardin secret)
Sabot	Responsable d'une Revue (fct), acteur ou amour du théâtre
Sabre	Fin baiseur (décerné ; se porte la pointe vers le haut)
Sou troué	Nuit passée au poste de police pour motif universitaire
Sphinx	Polyglotte
Tambour	Responsable promotion et clash d'un cercle (fct)
Téléphone	Secrétaire (fct) ou ragoteuse
Tête de cheval	Amour de l'équitation
Tête de mort	Deuxième session intégrale (dorée si réussie, argentée si ratée ; se porte au-dessus de l'étoile correspondante)
Trèfle	Chanceux
Valise	Grand voyageur
Zéro	Retrouvé saoul avant minuit, sans avoir participé à une Corona

La Banane Radieuse : cas spécifique

Quand l'impétrant a vécu un certain nombre d'années en Afrique (entre 1 et 8 années, selon les dires), ou encore si l'étudiant y est né, il a la possibilité de passer une calotte appelée "Banane Radieuse". Cette calotte est en tous points semblables à une calotte normale sauf pour la couronne, qui est en fourrure de léopard. À l'UCL, il est de coutume de pouvoir passer sa Banane Radieuse si l'impétrant est né ou a vécu au moins 5 ans en Afrique. Le passage de cette calotte spécifique se fait en présence d'un autre porteur de banane radieuse, l'impétrant buvant ses bières avec du Pisang.

La Penne Consulaire : cas spécifique

Aux FUCaM (Facultés Universitaires Catholiques de Mons), les étudiants baptisés portent une penne consulaire (une "calotte pennée" ressemblant à une penne avec une courte visière). Malgré cette nomination de penne consulaire, les membres du CEFUC (Cercle des Etudiants des FUCaM) sont à considérer comme calotins car université catholique. Cette "visière assez courte" permet précisément de garder tout le caractère catholique de l'association (la visière étant censée cacher Dieu (ou de Dieu) ).

Autres couvres-chefs estudiantins dans le monde

• En Belgique : La Penne et l'Alto
• En France : La Faluche
• Au Grand-Duché de Luxembourg : La Casquette luxembourgeoise
• En Italie : La Feluca
• En Suisse : La Stella

Liens externes

Ordre Souverain de la Calotte Fédération Wallonne des Régionales de l'UCL

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