Emponne

L'emponne est un objet à usages multiples qui était jadis utilisé dans leur vie quotidienne domestique par les habitants des îles de l'archipel des Mascareignes, dans le sud-ouest de l'océan Indien.



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Récipient - Chaussure - Accessoire de mode - Culture des Mascareignes

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  • Habituellement à La Réunion l'emponne enveloppe du balai (inflorescence) servait de récipient pour faire sécher le sel de mer des salines (saint-Leu... (source : mi-aime-a-ou)
  • ... les balais de fleurs sont renfermés dans une large et longue bractée ligneuse, le spathe, désigné en créole sous le nom d "empondre" ou " emponne ".... (source : flore-reunion)

L'emponne est un objet à usages multiples qui était jadis utilisé dans leur vie quotidienne domestique par les habitants des îles de l'archipel des Mascareignes, dans le sud-ouest de l'océan Indien. Fabriquée à partir de la base du pétiole de la palme de certains arbres comme le cocotier et le palmier, mais également du bananier[1], elle servait surtout de récipient[1], de lien[1] ou même de chausse. Selon le lexique du Français de La Réunion, un ouvrage de référence de Michel Beniamino, elle était d'ailleurs nommée par de nombreux noms communs, tous féminins, à savoir «ampondre», «ampone», «empodre», «z'empone», «zampone» ou «zemponne»[1].

En créole réunionnais, le terme sert à désigner à l'origine le spathe des palmiers, une longue et large bractée ligneuse qui renferme le balais des fleurs[2]. Il sert à désigner aussi la gaine du bambou de Madagascar, qui est recouverte d'un duvet rougeâtre[3].

L'objet que ces formations végétales sert à fabriquer apparaît dans de nombreuses publications littéraires et scientifiques anciennes, surtout dans le poème intitulé Paysage rédigé par Eugène Volcy Focard : il y est question «des afouches creusés, recouverts d'une empondre»[4]. On le retrouve aussi dans les récits de voyage laissés par deux membres de l'expédition Baudin restés à l'île de France, l'actuelle île Maurice, au début de l'année 1801 : Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent et Jacques-Gérard Milbert en parlent dans Voyage dans les quatre principales îles des mers d'Afrique[5] et Voyage pittoresque à l'île-de-France, au cap de Bonne-Espérance ainsi qu'à l'île de Ténériffe[6], respectivement.

Références

  1. abcd «Emponne», Michel Beniamino, Le Français de La Réunion, EDICEF et AUPELF.
  2. «Palmiers», Flore-reunion. com.
  3. «Bambou de Madagascar», Flore-reunion. com.
  4. Paysage, Eugène Volcy Focard.
  5. Voyage dans les quatre principales îles des mers d'Afrique, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, 1804.
  6. Voyage pittoresque à l'île-de-France, au cap de Bonne-Espérance ainsi qu'à l'île de Ténériffe, Jacques-Gérard Milbert, 1812.

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