Sabot

Un sabot est un type de chaussures taillé dans un morceau de bois. Les essences utilisées fluctuent selon les régions. Dans le nord de la France, on utilisait en particulier le peuplier, en Ardenne belge le hêtre, en Flandre et en Hollande le saule et l'aulne.



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Sabot en saule

Un sabot est un type de chaussures taillé dans un morceau de bois. Les essences utilisées fluctuent selon les régions. Dans le nord de la France, on utilisait en particulier le peuplier, en Ardenne belge le hêtre, en Flandre et en Hollande le saule et l'aulne. L'orme et le frêne étaient aussi souvent utilisés. Le maintien du sabot se fait avec une lanière (bride), le plus souvent en cuir.

Les personnes qui fabriquaient des sabots sont nommées sabotiers. Ceux-ci étaient spécialisés : les planeurs façonnaient l'extérieur du sabot et les creuseurs réalisaient l'intérieur. [1]

Utilisation

L'utilisation des sabots est fréquemment associée aux paysans, ainsi qu'aux Néerlandais surtout.

Galoche et socque

Galoches avec des lanières en cuir
Sabots ardennais, Musée du Sabot de Porcheresse

Une chaussure, dont seule la semelle est en bois, est nommée une galoche. Le dessus peut être en cuir, mais il existe plusieurs autres matières, comme le caoutchouc et le plastique en tête. Sa semelle peut être épaisse pour protéger de la boue. Si le contrefort est aussi en bois, la chaussure est nommée socque.

Traditions

«Hier toujours dans l'Armagnac on offrait aux promises de fins sabots de mariage, noirs, jaunes ou bleus, vernis au fer et décorés de fleurs emblématiques.
On l'essayait en grande pompe la veille des épousailles. Assise entre ses parents, entourée des donzellons et des donzelles, la fiancée tendait son pied. La première donzelle apportait le sabot, le premier donzellon en chaussait la promise. Et alors, à genoux, le marteau à la main, le fiancé clouait la troisse à la mesure du cou-de-pied, en frappant gaiement sur les petites pointes bleues. Et, alors que la fiancée court-vêtue rougissait, les donzelles demandaient en chantant aux donzellons :
— Dis-nous, dis-nous, donzellon, combien t'ont coûté les beaux sabots ?
Et les donzellons répondaient :
— Cinq sous de bois, cinq sous de trousse, cinq sous de pointes, comme ils sont tout neufs.»
Joseph de Pesquidoux, Chez nous. Travaux et jeux rustiques (1920)

Voir aussi

Lien externe

Notes et références

  1. R. HUYSECOM, En passant par l'Ardenne avec mes sabots, édité par le Musée du sabot de Porcheresse (Daverdisse-Belgique) '

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